Les six premiers perchistes du meeting de Paris Wanda Diamond League sont désormais connus, et les grands noms se bousculent sur la liste des engagés. Le double champion du monde Sam Kendricks (2017 et 2019), retrouvera deux champions olympiques : Renaud Lavillenie (Londres 2012) et Thiago Braz (Rio 2016). Une affiche qui promet du grand spectacle, et peut-être même un nouveau record du stade, détenu par Mondo Duplantis depuis l’an dernier (6,01 m).
Sextuple lauréat du meeting de Paris (de 2009 à 2013 et en 2016) lorsqu’il se disputait au Stade de France, Renaud Lavillenie aimerait regoûter à la victoire devant le public du stade Charléty, qui en a fait un de ses chouchous depuis des années. Mais l’Américain Kendricks, déjà trois fois vainqueur à Charléty (de 2017 à 2019) ne l’entend probablement pas de cette oreille. Déjà assuré d’être du voyage aux championnats du monde à Eugene grâce à sa victoire lors de la dernière édition à Doha, il a fait le choix de mettre le cap sur Paris plutôt que de prendre part aux sélections US.
Quatre hommes à plus de 6 mètres
Les deuxième et quatrième des derniers championnats du monde en salle de Belgrade seront également de la partie. Le Brésilien Thiago Braz, champion olympique à domicile en 2016, a retrouvé cet hiver le chemin des sommets, et entend surfer sur sa bonne dynamique cet été. Habitué des compétitions dans l’Hexagone, il avait notamment sauté à 5,91 m à Rouen début mars. Valentin Lavillenie, qui a porté son record à 5,85 m en Serbie, a pris la bonne habitude depuis deux ans d’accompagner les meilleurs du monde quand se joue la victoire. Le Clermontois aura là une excellente occasion de briller à nouveau, avec l’appui des milliers de spectateurs parisiens.
Piotr Lisek et Ernest Obiena sont les deux derniers noms révélés ce vendredi. Le Polonais dispose d’un record à 6,02 m depuis 2019, et d’une solide expérience, avec pas moins de cinq médailles mondiales en salle et en plein air. De son côté, le Philippin est un des visages qui ont émergé depuis deux ans. Il a battu son record en salle cet hiver à Rouen, et se verrait bien améliorer sa marque de référence en plein air (5,93 m à ce jour) lors de son prochain passage dans l’Hexagone.