Christian Coleman, la nouvelle bombe
Usain Bolt a mis ses pointes au cou, mais le sprint mondial n’a pas tardé à désigner son successeur. L’Américain Christian Coleman, 22 ans, originaire d’Atlanta mais passé par l’Université du Tennessee, se garde bien de prétendre marcher sur les traces de la Foudre jamaïcaine, mais ses chronos parlent pour lui. Détenteur d’un record personnel à 9’’82 sur 100 m depuis l’an passé, vice-champion du monde à Londres en 2017, il a écrasé la concurrence depuis le début de la saison en salle. Il s’est offert le record du monde du 60 m (6’’34), le 18 février à New York, avant de rafler à Birmingham le titre mondial de la distance. Pour sa première apparition au MEETING de PARIS, samedi 30 juin, Christian Coleman se présentera non seulement comme le favori du 100 m, mais aussi comme l’une des attractions de la soirée.
Mariya Lasitskene, seule sur ses hauteurs
Elle a seulement 25 ans, mais la sauteuse en hauteur russe possède déjà un saisissant palmarès : double championne du monde en plein air (2015 et 2017) et en salle (2014 et 2018), médaillée d’or aux Jeux olympiques de la Jeunesse (2010). Surtout, Mariya Lasitskene n’a plus connu la défaite en compétition officielle depuis 2016. Elle compte une série de 38 victoires consécutives avec son succès la semaine passée à Birmingham. Du jamais vu dans la discipline. Mariya Lasitskene connaît le MEETING de PARIS. Elle en avait découvert l’ambiance en 2014, prenant la deuxième place du concours avec un saut à 2 m, battue aux essais par la Croate Blanka Vlasic. Elle portait alors son nom de jeune fille, Kuchina. Samedi 30 juin 2018, elle visera la victoire et le record du monde (2,09 m), comme à chacune de ses sorties. Son record personnel, un saut à 2,06 m réussi l’an passé à Lausanne, la situe au 5ème rang mondial de l’histoire.
Renaud Lavillenie et Kevin Mayer, les Bleus dans leur jardin
Le public du stade Charléty ne les quittera pas des yeux. Renaud Lavillenie et Kevin Mayer ont tous les deux remporté un titre mondial, le week-end dernier à Birmingham. Le troisième en salle pour le perchiste, le premier à l’heptathlon pour le nouveau maître des épreuves combinées. Au MEETING de PARIS, ils seront dans leur jardin. Renaud Lavillenie avait longtemps fait de l’étape française de l'IAAF Diamond League sa chasse gardée, collectionnant les victoires au Stade de France. L’an passé, il avait abandonné la première place à l’Américain Sam Kendricks. Revenu au sommet, il entend bien reprendre sa série. Pour Kevin Mayer, la réunion parisienne sera l’occasion de se produire devant le public français, une opportunité peu fréquente dans la saison d’un décathlonien, tout en se confrontant à la concurrence dans l’une ou l’autre de ses dix disciplines. Lui aussi est désormais un habitué du MEETING de PARIS. En 2016, au retour des Jeux de Rio, où il avait décroché la médaille d’argent, il avait participé au concours du javelot. L’an passé, il avait remporté le triathlon, une épreuve non inscrite au programme de l'IAAF Diamond League, battant deux de ses records personnels (13''78 au 110 m haies et 70m54 au javelot).
Les épreuves du MEETING de PARIS :
Hommes : 100 m, 1 500 m, 110 m haies, 400 m haies, perche, disque, triathlon (hors DL) Femmes : 200 m, 400 m, 800 m, 3 000 m steeple, hauteur, triple saut, disque