TRIATHLON HOMMES (NON DL) - 18 H 55
La nouveauté de l’édition 2017 du MEETING de PARIS. Un triathlon à boucler en 1 h 15, avec au menu un concours de javelot (18 h 55), un 110 m haies (19 h 34), puis un concours de longueur (20 h 10). L’occasion pour Kévin Mayer, vice-champion olympique à Rio, de se tester devant le public du stade Charléty, à un peu plus d’un mois des Mondiaux de Londres. Le Français n’a pas encore disputé de décathlon cette saison. Il possède des records personnels à 66,09 m au javelot (2013), 14’’01 au 110 m haies (2016), et 7,65 m en longueur (2014). Face à lui, le Britannique Ashley Bryant, médaillé d’argent aux Jeux du Commonwealth en 2014, 8163 points au décathlon cette année, très performant au javelot (70,44 m) et en longueur (7,70 m).
HAUTEUR HOMMES - 19 H 08
L’un des sommets de la réunion. A l’affiche, le numéro 1 mondial de la saison et vice-champion olympique, le Qatari Mutaz Barshim (2,38 m) ; le champion d’Europe en titre, l’Italien Gianmarco Tamberi (2,39 m en 2016) ; le 3ème homme le plus haut de l’histoire, l’Ukrainien Bohdan Bondarenko(2,42 m en 2014). Archi dominateur cette saison, Mutaz Barshim possède les 5 meilleures performances mondiales de l’année, avec une pointe à 2,38 m le 15 juin à Oslo. Il peut se rapprocher, voire dépasser, les 2,40 m au MEETING de PARIS. Blessé à la cheville en juillet dernier, contraint de renoncer aux Jeux de Rio, Gianmarco Tamberi a choisi Paris pour se frotter pour la deuxième fois à l’élite mondiale depuis son retour à la compétition, trois jours après le meeting d’Ostrava. La présence française est assurée par Mickael Hanany (2,26 m cette saison), vainqueur du concours des championnats d’Europe par équipes le 25 juin à Lille.
POIDS FEMMES - 19 H 25
Le leadership de la discipline peine encore à se dessiner cette saison. La Chinoise Lijiao Gong, vice-championne du monde en 2015, a remporté la victoire en Ligue de Diamant à Shanghai (19,46 m), puis à Rome (19,56 m). Mais le meilleur lancer de l’année appartient à la Hongroise Anita Marton (19,63 m). Elles sont toutes les deux présentes au MEETING de PARIS. Côté français, l’inusable Jessica Cérival, 35 ans, a lancé cette saison à 17,50 m, non loin de son record personnel (17,87 m en 2009).
PERCHE HOMMES - 19 H 32
Renaud Lavilleniea fait du MEETING de PARIS sa quasi propriété. Vainqueur l’an dernier avant un saut à 5m93, il revient cette année pour réaliser une performance de pointe avec les mondiaux de Londres. Pour cela, il pourra compter sur une concurrence relevée emmenée par l’homme en forme du moment, l’Américain Sam Kendricks, médaillé de bronze aux Jeux de Rio, auteur le 24 juin aux championnats des Etats-Unis à Sacramento du premier saut à 6 m de sa carrière. A suivre également le Canadien Shawn Barber, champion du monde en titre (5,71 m cette saison), le Polonais Pawel Wojciechowski (médaillé de bronze mondial en 2015), mais aussi le Français Kévin Menaldo, auteur fin mai à Forbach d’un saut à 5,83 m, son record personnel.
400 M FEMMES - 20 H 03
L’une des courses les plus indécises de la soirée. Les Jamaïcaines s’y présentent en force, avec la nouvelle championne nationale, Sherika Jackson, médaillée de bronze olympique (2016) et mondiale (2015), 50’’05 le 25 juin à Kingston, nouveau record personnel ; la très expérimentée Novlene Williams-Mills, 35 ans, victorieuse fin mai à Kingston en 50’’54 ; Stephenie Ann McPherson (51’’45 cette saison). Elles devront garder un œil sur l’Américaine Courtney Okolo, 23 ans, passée pour la première fois l’an passé sous la barre des 50 secondes (49’’72), pointée à 50’’72 cette saison. Floria Guei, la numéro un française (51’’51 en 2017), a fait du MEETING de PARIS l’une des priorités de sa saison. Objectif : menacer son record personnel (50’’84 l’an passé).
3 000 M HOMMES - 20 H 14
Une affaire africaine. Avec un favori tout désigné : le jeune Ronald Kwemoi. A seulement 21 ans, il a dominé le 3 000 m du meeting de Doha, le 5 mai en Ligue de Diamant, en 7’28’’73, meilleur temps mondial. Longtemps spécialiste du 1 500 m, une distance où il détient le record du monde juniors depuis le meeting Herculis de Monaco en 2014 (3’28’’81), il a augmenté la distance cette saison. Le résultat ne s’est pas fait attendre. Autres prétendants : l’Ethiopien Yomif Kejelcha, 3ème à Doha, pas encore 20 ans mais champion du monde en salle l’an passé à Portland ; le Bahreïni Albert Rop, finaliste olympique à Rio sur 5 000 m (7ème).
100 M FEMMES - 20 H 29
Un nom domine la concurrence : Elaine Thompson. La Jamaïcaine, championne olympique sur 100 et 200 m à Rio, court peu cette saison, mais chacune de ses sorties a valeur d’événement. Elle vient de réaliser le meilleur chrono mondial de l’année en 10’’71, le 22 juin aux championnats de Jamaïque à Kingston, à un centième de son record personnel. Elle est en forme. Sa sortie au stade Charléty s’annonce explosive. Pour la pousser, la Jamaïcaine pourra compter sur les deux sprinteuses ivoiriennes, Murielle Ahouré (10’’83 cette année), et Marie Josée Ta Lou (11’’03). Attention également à l’Américaine Morolake Akinosun, 23 ans, 10''98 le 22 juin en série des championnats des Etats-Unis, auteur l’an passé d’un chrono à 10’’95. A suivre, côté français, la jeune Carolle Zahi, auteur d'un nouveau record personnel (11’’18).
JAVELOT HOMMES - 20 H 35
Son lancer stratosphérique de 93,90 m, le 5 mai dernier à Doha, a fait sensation en même temps qu’il le propulsait au 2ème rang de l’histoire. Depuis, Thomas Röhler a confirmé en lançant une deuxième fois au-delà de la ligne des 90 m, le 8 juin à Rome (90,06 m). Champion olympique à Rio, l’Allemand domine son sujet et la concurrence, même s’il a connu à Lille au cours du dernier weekend sa première défaite de la saison (3ème avec 84,22 m). Les organisateurs du MEETING de PARIS ont réuni un plateau royal pour lui donner la réplique, avec les deux autres médaillés des derniers Jeux, le Kényan Julius Yego (champion du monde en 2015), et le Trinidadien Keshorn Walcott, et surtout le Tchèque Jakub Vadlejch, vainqueur à Lille à l’Euro par équipes (87,95 m). Dans une spécialité dominée cette saison par les lanceurs allemands, la plus sérieuse menace pour Thomas Röhler pourrait venir de son compatriote Johannes Vetter, son second à Doha (89,68 m), puis à Rome (88,15 m).
TRIPLE SAUT HOMMES - 20 H 38
Un concours de rêve, où tout peut arriver. Christian Taylor a déjà placé la barre très haut, cette saison, en réussissant 18,11 m le 27 mai à Eugene, le 3ème meilleur saut de l’histoire, à seulement 10 centimètres de son record personnel. L’Américain est en forme. Le record du monde ne quitte plus ses pensées. Pour lui donner la réplique, son compatriote Will Claye. Vice-champion olympique à Rio, derrière Christian Taylor, l’Américain vient d’améliorer son record personnel lors des championnats des Etats-Unis, le 23 juin à Sacramento, en réussissant 17,91 m. Le duel entre les deux hommes peut aller très loin. Pour le Français Jean-Marc Pontvianne, 22 ans, le concours du MEETING de PARIS peut constituer l’opportunité de poursuivre sa progression, concrétisée cette année par un record personnel à 17,13 m.
800 M HOMMES - 20 H 40
Sur le papier, une affaire kényane. Avec Kipyegon Bett, Ferguson Rotich, Robert Biwott, Willy Kiplimo Tarbei et Alfred Kipketer, ils sont cinq à représenter le demi-fond national. Le premier du lot, vainqueur en Ligue de Diamant à Shanghai en 1’44’’70, présente les meilleurs arguments, mais la hiérarchie n’est pas toujours respectée sur cette distance. Même remarque pour le Français Pierre-Ambroise Bosse, 4ème aux Jeux de Rio, un habitué du MEETING de PARIS, où il parvient toujours à se faire remarquer du public et des médias. Il disputera au stade Charléty son premier 800 m de la saison.
100 M HOMMES (NON DL) - 20 H 50
L’an passé, sa victoire au Stade de France assortie d’un record national égalé (9’’86) en avait surpris plus d’un an. L’Ivoirien Ben Youssef Meité revient au MEETING de PARIS, avec la même envie de gagner. Mais la course s’annonce très ouverte avec, au départ, deux athlètes sous les 10 secondes cette saison : l’Américain Ronnie Baker (9’’98 le 20 mai à Kingston), et le Jamaïcain Julian Forte (9’’99 le 23 juin à Kingston). Le 100 m masculin n’est pas une épreuve Ligue de Diamant.
3 000 M STEEPLE FEMMES - 21 H 00
L’an passé, Ruth Jebet avait offert au MEETING de PARIS son premier record du monde au Stade de France. La championne olympique revient cette saison, mais avec la perspective de devoir batailler face à une impressionnante armada de jeunes Kényanes. En tête de cortège, la toute jeune Celliphine Chepsol, 18 ans, victorieuse à Eugene le 26 mai avec le chrono saisissant de 8’’58’’78, record du monde juniors. A moins d’une longueur, Beatrice Chepkoech, 25 ans, 2ème à Doha puis à Eugene, dont le record personnel établi cette saison (9’00’’72) la révèle en progression de 10 secondes. Egalement au départ, l’Américaine Emma Coburn, médaillée de bronze aux Jeux de Rio.
110 M HAIES HOMMES (FINALE) - 21 H 25
L’une des épreuves les plus attendues de la soirée. Omar McLeod, le champion olympique, aura les faveurs des pronostics après une première partie de saison où il a couru 5 fois sous les 13’’10, avec un meilleur chrono à 12’’90 le 24 juin à Kingston, record national. Mais ses trois suivants au bilan mondial 2017 sont présents : son compatriote jamaïcain Ronald Levy (13’’10), l’Américain Devon Allen (13’’11), et surtout le Sud-africain Antonio Alkana, nouveau recordman d’Afrique avec 13’’11, annoncé revanchard après son élimination pour faux départ le 18 juin au meeting de Stockholm. Le rival le plus sérieux pour Omar McLeod pourrait être Aleec Harris, sacré champion des Etats-Unis le 25 juin à Sacramento en 13’’24. A suivre, également, le Britannique Andrew Pozzi (13’’19 cette année), et le Russe Sergey Shubenkov, champion du monde en 2015, autorisé par l’IAAF à courir comme athlète neutre. Il a réalisé 13’’10 à Stockholm avec un vent trop favorable (+ 3,5 m/s). L’armada française est représentée par Garfield Darien (13’’09 hier à Ostrava, 3e meilleure performance française de tous les temps et deuxième performance mondiale de l'année), Aurel Manga(13’’27), Benjamin Sedecias(13’’52), et Wilhem Belocian. Deux séries sont au programme (19 h 20 et 19 h 27), suivie par la finale (21 h 25).
1 500 M FEMMES - 21 H 40
Un plateau royal. Sifan Hassan, la Néerlandaise, domine la concurrence cette saison. Elle s’est imposée à Rome puis à Hengelo, signant sur ses terres le meilleur chrono mondial en 3’56’’14. Mais les organisateurs ont rassemblé, pour lui donner la réplique, ce qui se fait de mieux sur la distance : la Kényane Faith Kipyegon, championne olympique à Rio (3’59’’22 cette saison) ; la Kényane Winny Chebet, passée par le 800 m, en pleine progression cette année (3’59’’16, record personnel). Avec Faith Kipyegon et Sifan Hassan, la course rassemble deux des trois médaillées des Mondiaux 2015 à Pékin.
200 M HOMMES - 21 H 52
La dernière course du MEETING de PARIS pourrait boucler la soirée sur une très belle note, avec un plateau très alléchant. L’épreuve s’annonce ouverte, avec notamment la présence du Turc Ramil Guliyev (20’’08 le 18 mai à Bakou), et du Jamaïcain Rasheed Dwyer, 20’’11 cette saison, détenteur d’un record personnel à 19’’80 depuis l’année 2015. Mais le favori en sera l’une des nouvelles stars du sprint américain, Ameer Webb, sacré champion des Etats-Unis le 25 juin à Sacramento devant Christian Coleman, avec un chrono de 20’’09 contre un vent mesuré à – 2,3 m/sec.