DISQUE FEMMES
18 H 40
***
Elle en a fait une habitude : les années paires, Sandra Perkovic dispute le MEETING de PARIS. Et, invariablement, elle en repart avec la victoire. Victorieuse en 2014 (68,48 m, record du meeting) et en 2016), elle revient cette année avec la même ambition. La Croate, double championne olympique (2012 et 2016) et mondiale (2013 et 2017), a déjà marqué son territoire cette saison, remportant le concours à Doha puis à Rome en IAAF Diamond League. Au Qatar, elle a lancé à 71,38 m, s’approchant de très près de son record personnel (71,41 m l’an passé). A Paris, ses deux rivales les plus sérieuses pourraient être les Cubaines Yaimé Pérez, qui a réalisé déjà trois fois plus de 65 m cette saison, et Denia Caballero.
TRIPLE SAUT FEMMES
18 H 50
****
Le concours du MEETING de PARIS se présente comme un match à trois entre les deux reines de la discipline, la Colombienne Caterine Ibarguen et la Vénézuélienne Yulimar Rojas, et la nouvelle sensation venue des Etats-Unis, Tori Franklin. Médaillée d’or aux Jeux de Rio 2016, double championne du monde (2013 et 2015), Caterine Ibarguen a déjà affirmé ses ambitions pour la victoire finale en IAAF Diamond League en s’imposant à Shanghai (14,80 m) et à Doha (14,83 m). Mais elle est devancée au bilan mondial par Tori Franklin, 25 ans, révélation de la saison avec son saut à 14,84 m, record des Etats-Unis, le 12 mai dernier au meeting de la Guadeloupe. Championne du monde en titre, Yulimar Rojas n’a pas encore débuté sa saison en plein air. Mais sa victoire aux Mondiaux en salle à Birmingham, pour sa première compétition de l’hiver, a démontré sa capacité à sauter loin d’entrée de jeu.
TRIATHLON HOMMES (NON DL)
19 H 10
***
Composée de la longueur, du poids et du 110 m haies, l’épreuve semble promise au Français Kevin Mayer. Le champion du monde n’a pas encore disputé un seul décathlon cette saison, mais il a battu trois de ses records personnels, au 100 m (10’’66 le 16 juin à Ratingen), au poids (16,17 m le 12 mai à Montpellier), et au disque (52,38 m à Ratingen). Il avait déjà remporté l’an passé le triathlon du MEETING de PARIS, avec un total de 2746 points. Pour lui donner la réplique, l’Ukrainien Oleksiy Kasyanov, médaillé de bronze mondial en 2009, un habitué du Décastar de Talence.
110 M HAIES
SERIES 19 H 17 / 19 H 26
FINALE 20 H 53
*****
L’une des courses les plus denses de la soirée, où la richesse du plateau promet des grosses performances dès les séries. En position de favori, le Russe Sergey Shubenkov, l’homme en forme du moment. Troisième à Shanghai le mois dernier pour ses débuts en Diamond League, il a enchainé deux succès en trois jours au début du mois de juin, à Hengelo (13’’23) puis à Turku (13’’18). Surtout, le champion du monde en 2015 a fait sensation le 19 juin au meeting de Montreuil, en réalisant 12’’99, à 1 centième de son record personnel. Il est le seul athlète à ce jour sous les 13 secondes cette saison. La concurrence porte surtout les noms de l’Espagnol d’origine cubaine Orlando Ortega, vice-champion olympique, auteur d’un chrono de 12’’94 (record personnel) au MEETING de PARIS en 2015 ; et du Jamaïcain Ronald Levy, vainqueur l’an passé au stade Charléty en 13’’05, son record personnel. La présence française est assurée par Dimitri Bascou, le médaillé de bronze olympique, Pascal Martinot-Lagarde (13’’28 le 19 juin à Montreuil), Garfield Darien et Aurel Manga. A suivre, également, l’Américain Aries Merritt, le recordman du monde (12’’80).
PERCHE HOMMES
19 H 32
*****
Un habitué et une attraction. Dans le premier rôle, Renaud Lavillenie, fidèle parmi les fidèles de l’étape française de l’IAAF Diamond League, en tête du bilan mondial avec un saut à 5,95 m le 14 avril à Austin, au Texas. Dans le second, le prodige suédois Armand Duplantis. Installé aux Etats-Unis, ce perchiste de poche (il mesure 1,68 m) prouve depuis le début de la saison une impressionnante régularité autour de 5,90 m. A 18 ans, il a dépassé trois fois cette barrière, culminant à 5,93 m le 5 mai à Baton Rouge. Il a devancé Renaud Lavillenie le 19 juin au meeting de Montreuil (5,91 m contre 5,86 m). Mais le concours parisien ne se résume pas à ces deux athlètes. Vainqueur l’an passé au MEETING de PARIS, puis champion du monde à Londres, l’Américain Sam Kendricks est également de la partie. Il a remporté le concours du meeting de Rome, en Ligue de Diamant, avec un saut à 5,84 m. Parmi les autres engagés de la réunion parisienne, le Canadien Shawn Barber (5,92 m en 2018), les Polonais Piotr Lisek et Pawel Wojciechowski, le Brésilien Thiago Braz, champion olympique en titre.
400 M HAIES HOMMES
20 H 03
*****
L’un des duels les plus excitants de l’été. Abderrahman Samba, Qatar, face à Karsten Warholm, Norvège. Le premier, originaire de Mauritanie, pratique la discipline depuis seulement 2 ans, mais son potentiel s’avère phénoménal. Son début de saison a été spectaculaire, avec des victoires en Ligue de Diamant à Doha, Rome, Oslo et Stockholm. A Stockholm, le 10 juin, il a réalisé 47’’41, record d’Asie. Le second, Karsten Warholm, a été l’une des sensations des Mondiaux de Londres l’an passé, en décrochant le titre planétaire. Depuis, il a amélioré son record personnel, pour le porter à 47’’81 le 10 juin à Stockholm. A 21 ans, Kyron McMaster, médaillé d’or aux derniers Jeux du Commonwealth, 48’’25 cette saison, compte lui aussi parmi les nouvelles attractions d’une discipline en plein renouvellement.
HAUTEUR FEMMES
20 H 10
*****
L’un des concours les plus attendus du MEETING de PARIS. Et l’un des sommets de la soirée, avec la présence des trois jeunes femmes les plus performantes de la saison. En tête de liste, la Russe Mariya Lasitskene, la double championne du monde (2015 et 2017), dont la série de victoires atteint désormais 43 concours consécutifs. Elle domine le bilan mondial, avec un saut à 2,03 m le 3 juin à Hengelo, mais ne fait pas mystère de son intention de s’attaquer au record du monde (2,09 m par Stefka Kostadinova depuis 1987), pour peu que les conditions le permettent. Pour la pousser vers les sommets, la Belge Nafissatou Thiam, championne olympique et mondiale de l’heptathlon, qui a porté son record personnel à 2,01 m le 26 mai dernier lors de l’heptathlon de Götzis ; et la Bulgare Mirela Demireva, qui a réalisé 2 m au meeting Diamond League de Stockholm, le 10 juin, un concours où elle a été seulement devancée aux essais par Mariya Lasitskene. A suivre, enfin, l’Italienne Elena Vallortigara, une ancienne spécialiste des épreuves combinées, qui a battu son record personnel de 10 cm cette saison, pour le porter à 1,96 m.
3 000 M STEEPLE FEMMES
20 H 12
***
Une affaire kényane. Avec, au départ, les quatre athlètes classées en tête du bilan mondial : Hirvin Kiyeng, Celliphine Chespol, Norah Jeruto et Beatrice Chepkoech. Les trois premières se sont classées dans cet ordre au meeting de Rome. La quatrième s’est imposée au meeting de Shanghai. Les quatre Kényanes se tiennent en moins de 4 secondes. Le plateau du MEETING de PARIS propose également l’Américaine Courtney Frerichs, vice-championne du monde l’été dernier à Londres derrière sa compatriote Emma Coburn.
DISQUE HOMMES
20 H 26
***
Un concours aux allures de finale olympique ou mondiale. Les meilleurs sont là. Andrius Gudzius, le champion du monde en titre, s’est montré le plus régulier cette saison, avec 4 concours à plus de 69 m. Mais le Lituanien est devancé au bilan mondial par l’un des nouveaux cracks de la discipline, Fedrick Dacres. Le jeune Jamaïcain, 23 ans, champion du monde cadet et junior, s’est imposé en à Stockholm en IAAF Diamond League avec 69,57 m, le meilleur jet de la saison. Le concours du MEETING de PARIS compte également les plus brillants lanceurs de ces dernières saisons, dont l’Allemand Christoph Harting, champion olympique à Rio, le Polonais Piotr Malachowski, ou encore le géant suédois Daniel Stahl, vice-champion du monde l’été dernier à Londres.
200 M HOMMES (NON DL)
20 H 30
***
La course n’est pas estampillée IAAF Diamond League, mais elle s’annonce dense et rapide. Les organisateurs ont composé un plateau où dominent les noms de l’Equatorien Alex Quinonez, 19’’93 cette saison, record personnel ; l’Américain Michael Norman, la nouvelle sensation du 400 m (43’’61 cette saison), auteur d’un chrono à 20’’06 début avril, face au vent ; le Sud-Africain Luxolo Adams, 20’’01 en 2018 ; et bien sûr le Français Christophe Lemaître, un fidèle du MEETING de PARIS, chronométré en 20’’19 le 13 juin à Ostrava. Le Savoyard s’alignera également sur 100m le même soir, avec la volonté de réussir le niveau de performance requis pour Berlin.
1 500 M HOMMES
20 H 39
****
A l’image de la discipline, la course s’annonce très ouverte, avec une poignée de candidats à la victoire. Pas moins de 5 athlètes possèdent un record personnel à moins de 3’30’’ : le Kényan Timothy Cheruiyot, vice-champion du monde l’été dernier à Londres (3’29’’10) ; le Marocain Abdelaati Iguider, champion du monde en salle en 2012 (3’28’’79) ; le Djiboutien Ayanleh Souleiman, champion du monde en salle en 2014 (3’29’’58) ; l’Australien Nick Willis, double médaillé olympique (3’29’’66) ; l’Ethiopien Aman Wote, vice-champion du monde en salle en 2014 (3’29’’91). Vainqueur cette saison en IAAF Diamond League à Rome et Shanghai, Timoty Cheruiyot partage le statut de favori avec Samuel Tefera, le prodige éthiopien de 18 ans, champion du monde et recordman du monde junior en salle. Il possède le deuxième meilleur chrono de la saison, en 3’31’’63, son record personnel. Son compatriote Teresa Tolosa avoue deux ans de plus, mais il s’est déjà offert la victoire en IAAF Diamond League cette année, au meeting de Doha. A suivre, également, le Norvégien Filip Ingebrigtsen, champion d’Europe sur la distance en 2016, médaillé de bronze mondial l’été dernier à Londres.
400 M FEMMES
21 H 03
****
La jeunesse au pouvoir. A seulement 23 ans, l’Américaine Shakima Wimbley se présente au MEETING de PARIS dans la foulée de son titre de championne des Etats-Unis, décroché le 23 juin dans le temps de 49’’52, record personnel et meilleur chrono mondial de la saison (à égalité avec Shaunae Miller-Uibo). Plus jeune de trois ans, Salwa Eid Naser peut elle aussi revendiquer le titre de nouvelle sensation du 400 m. Née au Nigéria, mais élevée au Bahreïn, dont elle porte aujourd’hui les couleurs, la championne du monde cadette en 2015 s’est fait remarquer l’an passé en décrochant la médaille d’argent aux Mondiaux à Londres. Cette saison, elle a réalisé le tour de force de descendre deux fois sous les 50 secondes en IAAF Diamond League à trois jours d’intervalle : 49’’98 le 7 juin à Oslo, 49’’84 le 10 juin à Stockholm. Pour ces deux jeunes athlètes, l’opposition pourrait venir d’une autre Américaine, la championne du monde en titre Phyllis Francis (50’’07 cette saison).
800 M HOMMES (NON DL)
21 H 10
****
Pierre-Ambroise Bosse, le champion du monde en titre, n’en fait pas mystère : il compte profiter du MEETING de PARIS pour lancer vraiment sa saison. Très attendu par le public, le Français pourra compter sur une opposition d’une grande qualité, avec le deuxième meilleur performer mondial de la saison, le Kényan Jonathan Kitilit (1’43’’77). Autre sérieux candidat à la victoire : l’Australien Peter Bol, vainqueur cette saison à Stockholm en IAAF Diamond League (1’44’’56).
200 M FEMMES
21 H 33
***
Difficile de distinguer une favorite dans un plateau d’une telle densité. La Jamaïcaine Shericka Jackson a battu cette saison son record personnel (22’’18), aux Jeux du Commonwealth à Gold Coast, mais elle est plutôt une spécialiste du 400 m. L’Ivorienne Marie-Josée Ta Lou s’est imposée en IAAF Diamond League à Rome, en 22’’49 face au vent). Elle a réalisé deux fois moins de 10’’90 cette saison sur 100 m (10’’85 à Doha, 10’’88 à Eugene). Enfin, l’Américaine Jenna Prandini a décroché à Des Moines, dimanche 24 juin, le titre de championne des Etats-Unis.
800 M FEMMES
21 H 42
*****
La dernière course féminine du programme possède tous les ingrédients pour constituer une apothéose. Sur la ligne de départ, les 5 athlètes les plus rapides de la saison sur la distance. En tête, Caster Semenya, la double championne olympique (2012 et 2016) et triple médaillée d’or mondiale (2009, 2011 et 2017), présente pour la première fois au MEETING de PARIS. Elle n’a pas connu la défaite cette saison et réalisé 1’55’’92 le 26 mai à Eugene. Mais la présence dans la course de ses 4 suivantes au bilan mondial promet un chrono explosif : l’Américaine Ajee Wilson (1’56’’86) ; la Burundaise Francine Nyonsaba, vice-championne olympique et mondiale en titre (1’56’’88) ; la jeune Ethiopienne Habitam Alemu (1’57’’78) ; la Kényane Margaret Wambui (1’58’’07), médaillée de bronze aux Jeux de Rio 2016. La Française Rénelle Lamote (2’00’’96 cette saison) se voit offrir une opportunité de réaliser le niveau de performance requis pour les championnats d’Europe à Berlin (2’00’’60).
100 M HOMMES
21 H 52
****
La dernière course de la soirée sourira-t-elle à un athlète français ? Possible. Jimmy Vicaut affiche le 3ème meilleur chrono mondial de la saison, avec un temps de 9’’92 réalisé le 16 juin à Marseille. Fidèle de la réunion parisienne, il y avait égalé en 2015 le record d’Europe avec un chrono de 9’’86. Mais la concurrence, américaine surtout, s’avère redoutable, avec Michael Rodgers, le numéro 1 mondial de la saison (9’’89 le 21 juin à Des Moines), et Ronnie Baker, vainqueur à Rome le 31 mai en 9’’93, crédité de 9’’90 le 22 juin aux championnats des Etats-Unis. Autres athlètes à suivre de près : le Jamaïcain Yohan Blake, champion du monde en 2011, le plus rapide de la course (9’’69 en 2012) ; le Sud-Africain Akani Simbine (9’’89 en 2016). La curiosité de la course, et l’un des plus sérieux postulants à la victoire : le Chinois Bingtian Su, vainqueur au meeting de Madrid le 22 juin en 9’’91, record de Chine.