KEVIN MAYER (FRA) TRIATHLON - 18h55
« Je suis très favorable à la formule d’un triathlon dans une réunion de la Ligue de Diamant. Cela permet de montrer les épreuves combinées au grand public. Et cela nous permet de travailler les transitions en compétition, sans avoir à faire un décathlon entier. Mais le triathlon doit rester ce qu’il est, un moyen de préparation et un spectacle pour le grand public, sans devenir une discipline à part entière. De mon côté, je suis en forme, j’ai beaucoup travaillé au cours des dernières semaines. J’espère que le MEETING de PARIS reflètera ce travail. Mais j’ai été récemment été blessé. Il est donc probable que je dispute le javelot sur un élan réduit. »
OMAR MCLEOD (JAM) 110 M HURDLES - 19h20
« Je suis en forme, c’est évident. Je viens de battre mon record personnel (12’’90). Je vais vite, plus vite que jamais. Cette saison, je pense au record du monde, je ne m’en cache pas. J’aimerais le battre avant la fin de la saison, mais je ne veux pas me dire que je dois m’y attaquer à chacune de mes courses. Je ne veux pas me mettre ce genre de pression. Ces progrès, cette saison, je les attribue à mon changement d’entraîneur. Mon nouveau coach à Lexington, dans le Kentucky, est Edrick Floreal, l’entraîneur de Kendra Harrison. Il m’a redonné l’amour des haies. Surtout, j’ai modifié mon approche technique de la course. »
PIERRE-AMBROISE BOSSE (FRA) 800 M - 20h40
« Mon arrêt de 3 semaines au mois de mai, après ma blessure, m’a coupé dans mon élan. J’allais vite. Mais maintenant, je manque de compétitions. J’ai besoin de courir. J’aborde le MEETING de PARIS avec l’envie de courir et de me montrer. A Nancy, en début de semaine, j’étais un peu court, il m’a manqué 100 m. Mais la course a peut-être débloqué les choses. Maintenant, j’espère que mon pic de forme se situera aux championnats du monde à Londres, puis ensuite dans les meetings de fin de saison. »
RENAUD LAVILLENIE (FRA) POLE VAULT - 19h32
« Beaucoup de gens ont oublié que j’étais sur une jambe pendant une partie de l’hiver et qu’il m’a fallu me reconstruire. Dans ces conditions, mon retour à la compétition a été plutôt correct. En début de saison, je ne pouvais pas faire autrement que sauter sur élan réduit, seulement 16 foulées. Depuis 3 semaines, j’aurai pu pendre un élan complet, mais les conditions m’en ont empêché. Malgré cela, j’ai sauté 5 fois à 5,80 m ou plus. Cela n’est pas encore suffisant pour remporter les grands concours. Mais nous sommes seulement à la fin du mois de juin. Tout peut encore évoluer, les choses vont changer. Aujourd’hui je ne ressens pas la moindre douleur, je peux m’entraîner et sauter à fond. »
SAM KENDRICKS (USA) POLE VAULT - 19h32
« Je suis très heureux d’être à Paris. Très heureux d’être de retour dans cette ville et ce meeting où les choses avaient commencé pour moi. Je n’ai pas oublié que j’étais venu ici en 2015, pour mon premier grand meeting sur le circuit international. J’étais fier d’en faire partie. Maintenant, les choses ont changé. Avoir réussi 6 m à Sacramento a été une étape très importante pour moi. J’avais cet objectif en tête depuis un moment. Avec mon entraîneur, nous avons beaucoup bossé pour l’atteindre. Maintenant, c’est fait. Cela me donne une grande confiance. »
RUTH JEBET (BHR) 3 000 STEEPLECHASE - 21h00
« Après le meeting de la Ligue de Diamant à Eugene, je suis rentrée au Kenya pour m’entraîner une semaine. J’avais besoin de travailler. Maintenant, je me sens bien. Je suis en forme. Et très heureuse de revenir à Paris où j’ai battu l’an passé le record du monde. Le public m’avait soutenu. Je n’ai pas oublié. Je veux défendre mon record du monde et même, pourquoi pas, l’améliorer. J’ai demandé un train rapide : 3’00/3’01 au km pour les deux premiers tiers de la course. Après, il faudra pousser fort pour terminer en 2’58 ou 2’59. »
CHRISTIAN TAYLOR (USA) TRIPLE JUMP - 20h38
« Je suis très heureux d’être à Paris. J’étais venu en 2014, lorsque le meeting avait lieu au Stade de France. Je ne connais pas le nouveau stade, je vais le découvrir. Le climat est un peu frais, mais il me convient. Je m’entraîne aux Pays-Bas, j’y suis habitué. Je suis basé aux Pays-Bas où j’effectue ma préparation depuis le mois de février. Mon début de saison a été intéressant, mais j’ai besoin maintenant de faire preuve de régularité dans les compétitions à venir. Mon entraînement a été excellent, le plateau du MEETING de PARIS est très solide. J’attends beaucoup de cette réunion. »
MUTAZ BARSHIM (BHR) HIGH JUMP - 19h08
« Je suis très heureux d’être de retour à Paris car je veux réussir un bon concours. L’objectif numéro 1 cette année est, évidemment, les championnats du Monde à Londres, mais cet objectif n’est pas le seul pour moi. J’en ai d’autres. Je veux aborder chaque compétition avec une approche différente, avec l’ambition de réussir et d’atteindre à chaque fois l’excellence. Les choses n’étaient pas prévues ainsi, mais il se trouve que je n’ai pas sauté en salle cette saison. Du coup, j’ai eu plus de temps pour me préparer. Je n’ai pas changé beaucoup de choses dans mon entraînement, j’ai seulement apporté des petites touches. Je me sens très à l’aise en ce moment avec ma course d’élan. C’est un aspect très important. Je peux sauter avec un élan complet, sur 8 foulées. »
GARFIELD DARIEN (FRA) 110 M HURDLES - 19h20
« J’ai été assez surpris de mon début de saison. Je ne pensais pas courir en 13’’20 aussi tôt, surtout après avoir retardé le travail spécifique à l’entraînement. Par la suite, l’idée était de rester dans la même zone. J’y suis parvenu, sauf à Rome en Ligue de Diamant, ma seule mauvaise course jusqu’à maintenant. Mais tout a été compliqué avec cette course : j’ai manqué deux fois l’avion, puis j’ai reçu un coup de pointes et je n’ai pas pu terminer. A Ostrava, j’ai battu mon record personnel (13’’09), je ne m’y attendais pas, j’avais seulement anticipé d’accélérer à partir de la 4ème haie. Je n’avais même pas prévu de disputer cette compétition, mais nous avons reçu une belle proposition. »
THOMAS RÖHLER (GER) JAVELIN - 20h35
« Je me sens bien, vraiment très bien. J’arrive directement d’Ostrava, où j’ai lancé loin, à plus de 90 m (91,53 m). Avec trois jours entre ces deux meetings, la compétition se présente bien. Cette saison, je suis surtout très satisfait de mes performances. J’ai été capable de lancer vraiment loin, avec un premier concours assez incroyable à Doha pour commencer, un jet historique à 93,90 m. Puis la suite s’est bien enchaîné. Chaque année, j’essaye de me fixer de nouveaux challenges, à l’entraînement et en compétition. Il y a deux ans, je voulais être régulier au-dessus de 85 m. L’an passé, 87 m. Pour cette saison, j’ai relevé la barre, avec l’ambition de lancer régulièrement à 90 m et au-dessus. Pour l’instant, j’y parviens. »
FAITH KIPYEGON (KEN) 1 500 M - 21h40
« La course du MEETING de PARIS sera ma troisième et dernière de la saison avant les championnats du Monde. J’espère gagner, bien sûr, mais j’en attends surtout des informations pour ajuster mon entraînement avant les Mondiaux de Londres. Je ne connais pas la piste, je ne sais pas si elle est rapide ou pas. Il m’est donc difficile d’annoncer un chrono. J’espère seulement que la meilleure gagnera. »
ELAINE THOMPSON (JAM) 100 M - 20h29
« Ma saison a très bien commencé, avec un chrono de 10’’78 au 100 m en Ligue de Diamant à Shanghai. Puis j’ai été encore plus vite à Kingston (10’’71). Mais les choses se sont passées ainsi, sans qu’elles aient été vraiment prévues. Je ne me préoccupe jamais du chrono. Je me concentre sur mon couloir, sur moi-même et sur ma technique. Le reste n’a pas d’importance. J’essaye seulement de me surprendre moi-même à chaque course. C’est pourquoi je ne peux pas annoncer de temps pour le MEETING de PARIS. Cette saison, je n’ai pas été blessée. J’ai attaqué ma saison très tôt, sur 400 m, avec un record personnel. Pour la suite, je ne sais pas, mon programme de compétitions n’est pas encore déterminé avec les Mondiaux. »
FLORIA GUEÏ (FRA) 400 M - 20h03
« J’ai hâte de courir samedi soir au MEETING de PARIS. Un pépin physique m’a empêché de participer aux championnats d’Europe par équipes à Lille, mais les choses se sont remises en place au bon moment. Donc, j’ai confiance. Ma dernière séance d’entraînement spécifique, un 320 m selon le schéma et le rythme de la compétition, m’a pleinement rassurée. J’ai envie de réussir une très belle course, retrouver mes sensations, me faire plaisir et réaliser un bon chrono. L’envie est de plus en plus forte. »