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Yaroslava Mahuchikh (UKR, Women's High Jump) answers to media during the Press Conference prior to Meeting de Paris 2025, Wanda Diamond League, at Charlety Stadium in Paris, France, on June 19, 2025 - Photo Jean-Marie Hervio / KMSP || 002083_0009 FRANCE PARIS ATHLETICS MEETING ATHLETISME TRACK AND FIELD PRESS CONFERENCE MEETING DE PARIS TRACK & FIELD JUIN MEDIA PRESS CONFERENCE DE PRESSE DIAMOND LEAGUE WORLD ATHLETICS WANDA 2025
Paris

Les déclarations des athlètes

Retrouvez les temps forts des interventions des athlètes en conférence de presse ce samedi, à la veille du meeting de Paris Wanda Diamond League.

Yaroslava Mahuchikh (saut en hauteur) : « Je suis évidemment ravie de revenir à Paris. C’est un endroit très spécial et un super souvenir pour moi. J’y ai battu mon premier record du monde, et j’espère que ce ne sera pas le dernier. Je pense être capable de sauter plus que 2,10 m, peut-être jusqu’à 2,15 m, même si je ne sais pas quand ça arrivera. J’ai aussi gagné les Jeux à Paris l’an passé, donc j’espère qu’il va encore se passer quelque chose de spécial vendredi. Je n’aime pas le mot « pression », je me concentre sur mes sauts et mes sensations. Je veux me donner à fond et offrir de bons souvenirs aux spectateurs dans le stade, quel que soit le résultat. Ce sera un bon moment, je veux juste progresser par rapport à mes résultats récents et sauter à 2,00 m ou plus. J’ai encore beaucoup de travail à faire d’ici Tokyo, qui est l’objectif le plus important de l’année. Chaque compétition est une opportunité de voir ce qu’il faut améliorer pour le futur. Je me sens bien, mon corps et mon esprit sont prêts à se battre et à sauter. »

Lamecha Girma (3000 m steeple) : « Je suis très content d’être à Paris, parce qu’à chaque fois que je viens ici, je me sens comme à la maison dans cette ville. J’ai eu mal à la tête pendant longtemps ( à la suite de sa chute en finale des Jeux olympiques, ndlr), y compris après avoir repris l’entraînement. Cela m’a pris 3 ou 4 mois pour récupérer. J’ai dû voir plusieurs médecins. Après ça, j’ai pu réintroduire progressivement de l’intensité dans mes entraînements. Je suis heureux d’être dans une forme suffisamment bonne pour être au départ d’une compétition, et surtout d’être en bonne santé. Je n’ai pas eu de diagnostic précis, les docteurs m’ont juste dit que je devais prendre un long repos, et c’est ce que j’ai fait. A un moment, j’ai eu peur de ne jamais pouvoir recourir. J’y suis allé doucement et j’ai progressé petit à petit. Je suis fier d’avoir surmonté ce choc. »

Bryce Hoppel (800 m) : « Je suis sur le bon chemin à l’entraînement, et je me sens clairement prêt à courir vite à Paris. C’est une super opportunité de faire un bon chrono : 1’42’’, peut-être 1’41’’. Planifier une saison aussi longue n’est pas facile, mais avoir régulièrement des compétitions du niveau de la Diamond League aide à rester en forme. A chaque meeting, ces dernières années, les gars courent tellement vite, c’est fou. Vous devez donner le meilleur de vous-mêmes à chaque course, avec tous ces compétiteurs incroyables. J’ai hâte de participer au spectacle vendredi soir. »

Gabriel Tual (800 m) : « Vu les concurrents et les chronos du début de saison, je pense que ça va courir très vite. Avec la densité actuelle, les courses qui se gagnent en 1’44’’ vont devenir rares. Je suis en forme même si c’est encore le début de saison, on verra bien où ça me mène. Mon record personnel de l’an dernier à Charléty a cassé des barrières mentales. Je vois les choses différemment, je stresse moins, je vais au charbon tout le temps. Je vais essayer d’utiliser l’énergie du stade pour la retranscrire sur la piste. Plus il y aura de bruit, plus j’irai vite ! »

Josh Hoey (800 m) : « 2025 est une année incroyable pour moi, avec cette victoire aux championnats du monde en salle. Avec mes coaches, on a fonctionné étape par étape. Demain m’offre une nouvelle occasion de montrer ce dont je suis capable sur la piste et de me mesurer à un plateau de sacrés coureurs. Je veux en profiter au maximum. Je me sens prêt à courir vite. Je ressens clairement plus de pression en ayant gagné les Mondiaux en salle, mais j’ai appris avec les années à ne jamais lâcher. Rien n’est jamais acquis : chaque course, réussie ou non, est une préparation pour les grosses compétitions de fin de saison. »

Marileidy Paulino (400 m) : « La saison a été dense pour moi, mais je suis concentrée sur Tokyo et les Mondiaux. J’ai cet objectif en tête à chacune de mes courses et dans la construction de ma saison. J’ai travaillé très dur pour arriver là où j’en suis, et j’ai confiance dans le fait que je peux rester la star de ma discipline. Je sais que les gens aiment le spectacle dans l’athlétisme. Je suis loin de ma famille pendant trois ou quatre mois, c’est un grand sacrifice, mais je sais aussi pourquoi je fais cela. J’ai pu travailler ma vitesse sur 200 m lors du Grand Slam Track, et c’est une partie importante à travailler pour courir le 400 m, et être capable de finir fort dans la dernière ligne droite. Je me sens très bien, très heureuse d’être à Paris. Courir devant un stade plein est toujours très excitant. Pour courir vite, il est nécessaire d’avoir une opposition forte, avec des filles comme Salwa Eid Naser. Si on veut toutes les deux courir en moins de 47’’, il faut être plusieurs. »

Salwa Eid Naser (400 m) : « Je n’ai pas de tactique prévue pour demain, je veux juste essayer de gagner chaque course. Avant de venir ici, je me suis entraînée dure, et je suis confiante dans ma possibilité de gagner. Le 400 m est une guerre mentale. Marileidy est une grande athlète, avec un gros finish, comme moi. Parfois, vous pouvez être en grande forme et tout ruiner en partant trop vite ou trop doucement. Je pense qu’on va offrir une grande performance vendredi, et la meilleure de nous deux l’emportera. Le plan, pour moi comme pour tout le monde, c’est de gagner à Tokyo en septembre. Mon chrono de la semaine dernière a boosté ma confiance. Je ne pense pas qu’il soit trop tôt pour performer, si on travaille dur pour garder la forme. Je pense pouvoir aller encore plus vite dans trois mois. »

Grant Holloway (110 m haies) : « Pour moi, Paris est un des meilleurs meetings de la Diamond League, et pas seulement pour les hurdlers. La piste et le public ont toujours un super rendu. La ville en elle-même est chère à mon cœur. J’y ai gagné mon premier titre olympique l’an dernier, et j’y ai aussi couru et gagné en 2023, et ça m’avait emmené jusqu’à mon troisième titre mondial à Budapest cette année-là. Mon entraînement s’est bien passé, même si j’ai dû prendre deux mois off parce que je n’étais pas à 100 % de ma forme. J’ai très envie de courir, avec tous ces gars très forts, et me préparer pour les championnats américains. Je veux faire ma course, faire le show et attaquer. Dans notre discipline, personne n’a peur des autres. Ce sera un combat de requins, comme toujours. Il faudra donc faire attention dès les séries. »

Trey Cunningham (110 m haies) : « A chaque compétition, je m’attends à gagner, comme tout le monde. Sinon, il faut juste faire autre chose. Je suis content d’avoir pu courir vite l’an passé, et j’espère aller au moins aussi vite cette année. Après, sur une course de haies, il y a au moins douze occasions de tout faire foirer. Il faut garder son rythme, tout peut arriver à tout moment. On passe beaucoup plus de haies à l’entraînement qu’en compétition, justement pour travailler cet équilibre et ce rythme. Moi, j’aime courir, beaucoup. J’adorais le circuit NCAA, pour ça, on courait tous les quinze jours. Là, on court trois fois par semaine, mais beaucoup moins au total sur une année. Je suis donc très excité à l’idée de pouvoir courir vendredi. »

Katie Moon (saut à la perche) : « J’espère être un modèle pour les jeunes athlètes, sur et en dehors de la piste. J’ai toujours envie et j’aime toujours sauter haut. A la perche, nous passons des heures et des heures ensemble au même endroit, ce serait terriblement ennuyeux si on ne s’appréciait pas les unes les autres. Pouvoir passer de bons moments et se marrer avec les filles avec lesquelles vous êtes en compétition, c’est top ! Je me sens en grande forme, mes données d’entraînement sur mes courses d’élan sont meilleures que jamais. Je suis très contente de là où j’en suis. La saison va être longue, donc j’espère juste que les conditions seront bonnes vendredi, pour avoir l’occasion de sauter haut, au sein d’un gros plateau. Je veux juste voir jusqu’où je peux sauter. Je me sens beaucoup moins stressée que lors de mes jeunes années. Je me suis prouvée ce dont j’étais capable, j’ai surpassé tous les doutes, les miens et ceux des gens que j’avais trop tendance à écouter pendant longtemps. »

Marie-Julie Bonnin (perche) : « Les trois compétitions que j’ai disputées m’ont permis d’effectuer des réglages et de prendre de bonnes perches. Maintenant, il y a juste à prendre des risques. Je suis capable de sauter rapidement plus haut. J’espère que ça va sortir demain. Il va falloir ne pas lâcher prise pour lancer des sauts comme je le faisais cet hiver. Quand on est perchiste, on prend beaucoup de plaisir à sauter ici à Paris, où l’ambiance est folle. J’essaye de gérer au mieux mon nouveau statut, après mon titre de championne du monde en salle. J’ai envie de réitérer cette médaille d’or, c’est une motivation en plus. »

Sandi Morris (saut à la perche) : « Cette année a été un sacré voyage, un peu comme un phénix qui renaît de ses cendres. Je me sens toujours capable de franchir des grosses barres, mais en même temps, il y a cette petite lumière dans ma tête pour me rappeler que je dois faire les choses en contrôle si je veux durer encore dans ce sport. Il se passe tellement de choses derrière la scène, que les fans ne voient pas. On passe tous par des moments compliqués. Je suis sans doute un peu trop obsédée par le saut à la perche, mais comme c’est une discipline technique, il y a toujours quelque chose que vous pouvez améliorer. J’apprends encore à m’en détacher, parce qu’il est important d’avoir d’autres choses qui vous maintiennent en vie. »

Agathe Guillemot (1500 m) : « La forme monte petit à petit. On ne se précipite pas avec cette saison qui est longue. Ça va être une belle course, emmenée en plus par Clara (Liberman), mon ancienne coloc. C’est assez rassurant. Je suis revenue du meeting de Rome pleine de confiance, car j’ai mis là-bas de bonnes intentions. Je n’ai que de bons souvenirs ici à Paris, avec mes records de France à Charléty puis au Stade de France. Ça devient presque normal d’être là, je me laisserai un peu plus submergée par mes émotions à Tokyo. »

Hélène Parisot (200 m) : « Mon record sur 100 m ne laisse présager que du bon. J’avais disputé à Charléty le relais en 2023. L’ambiance était folle ! C’est une nouvelle étape de participer en individuel à un meeting de la Diamond League dans mon pays. Mon dernier 200 m a eu lieu lors des Jeux, ici à Paris. C’est symbolique ! J’ai progressé cette année sur mon départ, la phase d’accélération et la transition. Ce qui est génial, c’est que j’ai toujours l’impression de découvrir des choses. J’ai toujours la même envie et la même faim. »

Jimmy Gressier (5000 m) : « Le 5000 m ne me fait plus peur. J’enregistre la distance physiquement et mentalement au fil des courses. J’ai assez confiance pour me présenter au départ sans être à 100 %. Je suis maintenant capable de courir en 13’00’’ à tous les coups. Je sais que je peux quand même être performant. Quinze secondes me séparent des meilleurs coureurs africains. C’est encore beaucoup, mais je continue à progresser. Le but va être de prendre du plaisir. On a la chance d’avoir un meeting Diamond League en France, j’ai envie de faire aussi partie de la fête. »

Alice Finot (3000 m steeple) : « Je me sens super bien. Tous les voyants sont au vert, je suis en bonne santé, les entraînements se sont bien passés. Je suis plutôt confiante et contente d’être là. J’ai gagné et battu mon record à Montreuil. Quand on est à la maison, ça marche. Ça fait partie de mes petites croyances. Je veux commencer à prendre plus de risques en course. Battre mes records personnels n’est plus mon but. Je n’ai plus rien à perdre, j’ai assez prouvé, j’ai envie d’aller jouer au contact pour vivre des choses différentes. Je veux faire des points en Diamond League pour me qualifier pour la finale à Zurich. »

Azeddine Habz (1500 m) : « J’étais vraiment confiant à Rome, où j’ai très bien géré mon effort. J’ai progressé sur l’aspect tactique. J’arrive en confiance à Paris. J’ai réalisé les minima, je veux maintenant aller chercher le record de France. 3’29’’, c’est un gros chrono. Mes adversaires ? A leur place, je ferais sans doute le choix de suivre le gars en forme. Ce sera une course à chronos, je suis content de me présenter au départ. Après le meeting d’Eugene (5 juillet), j’aurai une petite coupure de quelques jours avant de démarrer un nouveau cycle pour préparer la finale de la Diamond League et les Mondiaux de Tokyo, qui sont mes principaux objectifs. »

Margot Chevrier (perche) : « Je ne redeviendrai jamais celle que j’étais avant, que ce soit en tant qu’athlète ou que personne. On apprend énormément sur soi (après sa grave blessure, ndlr). Mais ça relance la partie de moi qui est en compétition et qui kiffe ça. Ce matin, j’étais juste contente d’être avec des perches à l’aéroport, alors que pendant des années, c’était une tannée ! J’ai réappris à apprécier ces moments-là. Je kiffe le chemin. Il me faudra encore du temps et du travail, mais désormais, la suite est envisageable. Je me donne des objectifs, j’ai besoin d’avoir une carotte pour aller à l’entraînement. Mais pas de faire 4,72 m, parce que ça n’aurait pas de sens. Ce sont des étapes à valider. Demain, la première barre est à 4,23 m, mon season best est à 4,15 m. Mon objectif est donc de faire un bête d’échauffement pour y parvenir. »